Longtemps laissé à l'abandon, ce n'est qu'en 1847 que le château fut reconstruit par le comte de Pescatore. C'est en 1855 que le vin produit au château Giscours fut reconnu comme 3eme grand cru classé Margaux.
D'acquéreur en acquéreur, château Giscours connut un déclin qui ne s'achèvera qu'avec le rachat du domaine, après la dernière guerre, par Nicolas Tari. Il entreprit des travaux, dont le moindre ne fut pas la création d'un lac artificiel, spécificité du microclimat de GISCOURS. L'une des tâches les plus importantes consistait à retrouver un équilibre écologique pour le vignoble. Il entreprit ensuite la restauration du château, puis la modernisation du matériel d'exploitation.
Après quelques difficultés financières, la S.A.E. du château Giscours s'ouvrit aux capitaux et à la compétence d'Eric Albada Jelgersma, homme d'affaires hollandais, et à sa famille.
Francophiles de longue date, ils sont tombés amoureux du Médoc et passent depuis lors une partie de leur temps à apprendre le métier de la vigne et du vin. Ces derniers investirent dans la rénovation du vignoble et des bâtiments et procédèrent à une augmentation de capital. Eric Albada Jelgersma est aujourd'hui propriétaire à 100 % de la S.A.E du château Giscours.
Sur plus de 85 hectares (dont 80,5 en production) et dans un environnement de 300 hectares de prairies et de forêts, le vignoble composé de graves fines garonnaises et de calcaire est réparti en deux ensembles distincts et 43 parcelles parfaitement identifiées, permettant une adaptation idéale de nos cépages à chaque terroir.
L'encépagement du domaine est celui que l'on retrouve dans les grands domaines du Médoc, avec une forte prédominance du Cabernet Sauvignon (53 %). Le Merlot occupe 42 % de la surface. Cette association est complétée par 5 % de Cabernet Franc et de Petit Verdot
Avec des vignes d'un age moyen de 30 ans, ce vin est l'expression d'un grand terroir ou élégance et finesse suffisent pour définir ce vin au renom international incontestable.